
Matière noire, Martin Désilets
Matière noire, Martin Désilets
La pratique photographique expérimentale de l'artiste canadien Martin Désilets (vit et travaille à Montréal) met en lumière les musées et leurs collections, tout en les faisant paradoxalement disparaître. Depuis 2017, il visite des musées en Europe, au Canada et aux États-Unis et photographie les œuvres qu'il rencontre. Le livre Matière Noire présente la série du même titre de Désilets, qui peut être caractérisée comme une tentative d'épuiser l'acte photographique et de créer une nouvelle œuvre à partir de l'abondance des prises de vue : elles sont rassemblées par ensembles de centaines et superposées. "La superposition d'une multitude de reproductions d'œuvres d'art - comme des étoiles dont la lumière ne nous parvient plus - produit une sorte de strate sensible, ce que l'on pourrait appeler le négatif de l'art", écrit Michel Poivert. Il en résulte des palimpsestes qui préservent et voilent à la fois les matériaux qui y sont rassemblés. La vaste section de planches de la monographie est complétée par Tous les désastres de la guerre, une autre œuvre majeure de l'artiste, basée sur la série des Désastres de la guerre de Francisco de Goya, ainsi que par des essais de l'historienne de l'art, conservatrice et écrivain Catherine Nichols, de l'historien de l'art et conservateur Michel Poivert, et de l'historienne de l'art Pauline Martin.
Distanz, 2025
Texte en anglais et en italien
Couverture rigide
31 x 24 cm
272 pages
ISBN : 978-3-95476-789-2
Matière noire, Martin Désilets
Matière noire, Martin Désilets
La pratique photographique expérimentale de l'artiste canadien Martin Désilets (vit et travaille à Montréal) met en lumière les musées et leurs collections, tout en les faisant paradoxalement disparaître. Depuis 2017, il visite des musées en Europe, au Canada et aux États-Unis et photographie les œuvres qu'il rencontre. Le livre Matière Noire présente la série du même titre de Désilets, qui peut être caractérisée comme une tentative d'épuiser l'acte photographique et de créer une nouvelle œuvre à partir de l'abondance des prises de vue : elles sont rassemblées par ensembles de centaines et superposées. "La superposition d'une multitude de reproductions d'œuvres d'art - comme des étoiles dont la lumière ne nous parvient plus - produit une sorte de strate sensible, ce que l'on pourrait appeler le négatif de l'art", écrit Michel Poivert. Il en résulte des palimpsestes qui préservent et voilent à la fois les matériaux qui y sont rassemblés. La vaste section de planches de la monographie est complétée par Tous les désastres de la guerre, une autre œuvre majeure de l'artiste, basée sur la série des Désastres de la guerre de Francisco de Goya, ainsi que par des essais de l'historienne de l'art, conservatrice et écrivain Catherine Nichols, de l'historien de l'art et conservateur Michel Poivert, et de l'historienne de l'art Pauline Martin.
Distanz, 2025
Texte en anglais et en italien
Couverture rigide
31 x 24 cm
272 pages
ISBN : 978-3-95476-789-2